L'église a conservé son beau portail sculpté de style poitevin, sans tympan. Elle abrite des fresques romanes, datées entre le XIe et le XIIe siècle, au style unique.

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Dans le chœur se trouvent des scènes bien connues : le Christ en majesté entouré des quatre évangélistes et d'anges sur la voûte en cul-de-four, ainsi que des scènes de l'enfance du Christ sur les voûtes de la travée qui précède.

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Dans la crypte l'on découvre dans un univers bien plus intimiste et d'aspect énigmatique : certains personnages ou événements sont tout à fait reconnaissables, tandis que d'autres sont encore débattus de nos jours. Les 27 scènes composent un cheminement symbolique, où des décennies d'interprétations se superposent aux mystères médiévaux. Le ou les peintres, restés inconnus, usent ici d'une liberté de geste exceptionnelle, associée à la précision des détails sur d'élégants drapés.

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Ce programme peint devait être plus riche encore que ce qui en subsiste aujourd'hui et s'étendre à la totalité des surfaces, comme en attestent les nombreux vestiges plus ou moins visibles sur des pilastres de la croisée du transept, les intrados des arcs du chœur, mais aussi à l'extérieur dans les recoins des sculptures ou sur des enduits, en hauteur.